jeudi 20 octobre 2016

Qui est le Diable ?

Le Diable

 

Le Diable est considéré comme la source du mal sur Terre.


Il pousse les êtres humains au vice en exaltant leurs mauvais penchants, en leur soufflant des idées malsaines et en les mettant dans des situations tentatrices. En fait, le Diable est une sorte de poubelle où l'on entrepose toutes les tendances que l'on considère immorales. A une époque, le sexe, qui est le principe même de la vie, voire tous les plaisirs étaient considérés comme mauvais. Il fut même un temps où l'on brûlait les gens pratiquant l'occultisme. Pourquoi des choses diaboliques un jour peuvent ne plus l'être le lendemain ?

                                     

En fait, le Diable est alimenté par tous les désirs que l'on refoule par peur. Ainsi, une chose peut être considéré immorale par quelqu'un et morale pour un autre. Le Diable ne cherche pas à nous faire simplement souffrir. Il nous met face à nos démons intérieurs pour qu'on les affronte et qu'on les terrasse. Et les épreuves qu'il nous soumet sont rarement au-dessus de nos forces. Le Diable trouve sa force dans nos peurs et la psychanalyse cherche à le dompter.

                                   





 

Les Démons

 

Les démons sont des entités voyageant de plans en plans. Ce peuvent être des anges rebelles.

Ils sont envoyés par le Diable pour accentuer les mauvais penchants. La plupart d'entre eux sont des stimulateurs de mort car ils engendrent des goûts suicidaires comme la dépendance à la drogue, l'alcoolisme ou des pulsions destructrices comme le meurtre, le viol.

                               

Pour les vaincre, il faut savoir prendre conscience de ses désirs, les accepter avec tolérance et chercher à comprendre les causes profondes réelles qui les entretiennent en nous pour y remédier. La perversité n'est souvent qu'un symptôme apparent d'un problème plus profond que l'on refuse de voir en face car il nous est encore plus insupportable que le mal lui-même.

                            

Le Diable dans les religions polythéistes

 

Il semble que la notion de division de puissance en une force du bien et une du mal soit relativement récente dans l’histoire des croyances.

 

Dans les cultes plus primitifs, le bien et le mal sont tous deux issus de la même déité, puisque celle-ci était considérée comme contenant tout ce qui existe. La même déité était donc à la fois capable de bien et de mal.

Un exemple en est donné par la déesse à tête de lionne de l’Égypte antique Sekhmet qui détruisit l’humanité (sur ordre de ) mais était aussi vénérée pour son pouvoir de protection et de guérison.

On peut aussi citer Loki, dieu scandinave qui tua vicieusement Baldr, mais qui sauva le domaine des dieux Aesirs de la géante Skadi.

 

Loki tel que représenté dans un manuscrit du XVIIIe siècle

Loki tel que représenté dans un manuscrit du XVIIIe siècle

Dans les religions primitives, chaque clan ou tribu possédait son dieu avec tous ses attributs, cause du bien et du mal qui arrive aux hommes.

Le polythéisme est considéré, dans cette argumentation, comme un rapprochement des divers clans, chacun possédant sa propre divinité. L’union du dieu mâle et d’un dieu femelle reflète l’union réussie et égalitaire de deux clans.

Lorsqu’au cours du rapprochement de deux clans une divinité en remplace une autre pacifiquement, elle est alors décrite comme ayant été engendrée par l’ancien dieu : elle est le fils ou la fille de ce dieu alors déchu et dont le culte devient secondaire.


Enfin, et c’est là que l’origine du principe du mal personnifié pourrait résider, lorsqu'un clan est belliqueusement conquis, la déité du clan se voit attribuer tous les principes mauvais et était considérée par les conquérants comme la source de tout le mal et, par conséquent, devenait source de peur et de crainte.

Un exemple de cette théorie est donné par l’évolution du culte de Seth (Setekh) dans l’Égypte antique au profit de celui d’Horus, voir paragraphe ci-dessous consacré à l'Égypte.

 

La plupart des religions précédant le christianisme intègrent un ou plusieurs dieux incarnant le mal, qui par certains aspects rappellent le Diable des religions monothéistes. Contrairement à la vision chrétienne cependant, ces divinités ont généralement un double visage et parallèlement à leur dimension malveillante, sont l'objet d'un culte pour leurs aspects positifs. Elles ne sont en outre fréquemment la cause que d'une des facettes du mal et de ses manifestations.

Le Diable dans les religions monothéistes

Un ange déchu du Paradis, par Gustave Doré

Un ange déchu du Paradis, par Gustave Doré

D'un point de vue théologique, le diable est considéré comme un ange révolté contre Dieu, déchu et précipité en enfer (sur terre), qui pousse les humains à faire le mal.


Si certaines traditions considèrent que le mal vient aussi de Dieu, et que le diable n'est qu'un de ses aspects ou de ses agents, la plupart lui donnent une dimension autonome.

 

Dans ce cas, selon certains, Dieu laisse dans une certaine mesure le champ libre au diable, tout en conservant la possibilité de le renchaîner, alors que pour les manichéens la lutte entre ces deux forces ne peut être arbitrée que par l'Homme.

 

Judaïsme et christianisme

 

Le judaïsme est monothéiste.

Dieu est adoré pour sa bonté et redouté pour sa colère ; il est unique, transcendant, omnipotent et éternel : « Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur : c'est moi, le Seigneur, qui fais tout cela3. » Le concept de Diable est associé dans la Bible à trois figures : le Serpent de la Genèse, l'ange déchu évoqué par les Psaumes, Isaïe et Ézéchiel ; le Satan évoqué par le Livre de Job et le Premier livre des chroniques.

 

Le Serpent

 

Dans la Genèse, un serpent, le Nahash, doué de parole et résidant dans le jardin d'Éden, séduit la première femme, Ève, l'incitant à manger du Fruit défendu de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal, ce qui entraînera l'expulsion du jardin d’Éden, et vaudra au Serpent d'être maudit, de marcher sur le ventre (il n'était donc pas apode), et de manger de la poussière tous les jours de sa vie.

De plus, sa postérité et celle de la femme se livreront une guerre constante, on lui écrasera la tête, il leur blessera le talon (Gen. 3:14-15).

 

Le Nahash n'est pas nommé ni identifié à Satan dans le Livre de la Genèse, ni à une divinité comme dans les autres systèmes de croyance, quoiqu'il apparaisse comme un des rares animaux du Pentateuque à pouvoir parlerN 1. Le mot que la Bible emploie pour « rusé » (עַרְם / 'eirom) est très proche de l'adjectif « nu » (עָרוּם / 'aroum).

 

 

Représentations du Diable

 

Les symboles associés au Diable

Les symboles associés au Diable


 

 

Islam

 

Dans la religion musulmane, le diable est appelé « Šayṭān » (arabe : شيطان) dont le nom propre est Iblis.

Lorsqu'Allah (Dieu) créa le premier homme nommé « Adam », Il demanda à tous les anges de se prosterner devant lui, mais Iblis (qui est un jinn et non pas un ange)27 refusa28, prétendant que lui qui a été créé de feu ne se prosternerait pas devant un être créé d'argile29.

Il s'est donc enflé d'orgueil et c'est ainsi de par son arrogance et le refus d'obéir à Dieu qu'il fut maudit.

Iblis, dans son orgueil demanda alors à Dieu par défiance de lui accorder un délai (le laisser vivre jusqu'à la fin du monde) pour égarer les hommes (qu'il hait) du droit chemin.

Allah lui accorda ce délai30. Adam et sa femme furent placés au paradis ; Allah leur accorda de jouir de tout ce qui s'y trouvait, seul un arbre leur était défendu.

Iblis les induisit en erreur, en leur faisant croire qu'Allah leur interdisait l'arbre en question car manger de celui-ci les transformerait en anges (créatures de lumière). Le couple céda à la tentation et Allah les fit descendre sur Terre31.

Dans la religion islamique, exactement comme dans le christianisme et le judaïsme, la responsabilité de la chute n'est pas attribuée à Ève seule. Il est simplement dit que le Démon les tenta32.

Quand le mot « satan » est utilisé comme nom propre, il s'agit du chef des démons, Iblis.

Iblis fait partie des jinns, créatures de feu qui ont, comme les hommes en islam, le libre-arbitre. Alors que les anges sont des créatures de l'ordre de la lumière, les djinns seraient des créatures de l'ordre du feu antérieures à la création d'Adam.

 

« Sourate XV-27 : Quant aux Djinns,
nous les avions créés, auparavant,
d'un feu d'une chaleur ardente. »

 

Iblis s'est enflé d'orgueil et il déteste les humains. Il a des enfants qui sont des démons à son service, ils ne peuvent vivre autant que lui. Iblis et ses acolytes n'ont de cesse d'égarer les hommes depuis la nuit des temps par tous les moyens imaginables ; Iblis circonvient les humains en leur présentant le Mal sous des apparences trompeuses.

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